Arnaud Baur
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En 2010, il réalise Very Bad Night, un premier court-métrage professionnel. La même année, Arnaud est engagé dans une entreprise spécialisée dans le domaine de l’audio-visuel où il est initié à l’art du montage et de la post-production. Arnaud entame ensuite une collaboration avec le comédien suisse Raphaël Tschudi.
Fin 2011, il réalise le très court-métrage Swiss Maker qui recevra le prix du public aux 47ème Journées de Soleure, dans le cadre d’un concours organisé en partenariat avec la RTS. Peu après, Arnaud réalise Il était une fois à Bümpliz. Le film sera récompensé du prix du Jury au FIFF (Fribourg International Film Festival, Suisse), toujours dans le cadre d’un concours organisé en partenariat avec la télévision nationale.
En 2012, Arnaud réalise La dame blanche, un film qu’il a commencé à écrire en 2010. Il remportera le prix du meilleur film lors de la première édition du YFFF (Youcinema Fantastic Film Festival, Suisse). Le film a été sélectionné dans 25 festivals sur 4 continents.
En 2013, Arnaud réalise Un homme: Swiss Made, une pub tournée sous forme de fiction dans le cadre d’un concours organisé par Stop Piracy et la Fédération Suisse Horlogère. Le film remportera le Prix du Public et le Prix du Jury.
En 2014, Arnaud produit le court-métrage Thrice, co-réalisé par son chef-opérateur: David Baumann et le romancier Tessinois Lucas Brunoni.
En 2016, Arnaud réalise Sons Of Bitches, un western singulier, sans concession et jusqu’au boutiste. Le film fera sa première internationale une année plus tard lors de la 17ème édition du Neuchâtel International Fantastic Film Festival et repartira avec le Taurus Studio Award to Innovation. C’est aussi cette année-là qu’Arnaud intégrera l’équipe d’Imaginastudio, entreprise spécialisée dans la production, la communication et le cinéma.
Actuellement, Arnaud travaille en préproduction sur la comédie horrifique Rise & Shine, court-métrage écrit par Damien Mazza et produit par Imaginastudio.
Sons of Bitches, court métrage, 2017, 22 min
Sally se prostitue pour les pionniers et les trappeurs d’une petite ville du Wisconsin. Poussée à bout par les sévices à répétition et craignant pour la vie de son enfant, elle décide de s’enfuir et d’affronter les montagnes enneigées plutôt que de subir un jour de plus la violence de son quotidien.
Loin de l’image de la pute au grand cœur véhiculée par les westerns, la prostitution au temps de la conquête de l’ouest présente une réalité sordide : viols, addictions, dépressions, persécutions. Avec Sons of Bitches, l’idée est de démystifier ces récits trop souvent édulcorés en proposant un film singulier, sans concession et jusqu’au-boutiste.
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